En file indigne
Ça s’aligne en files indignes, en files indiennes, et ça promène
ça parade en Prada, ça plastronne en Chanel, ça chemine en Cacharel, ça s’affiche, nouveau riche, toujours plus chic, toujours plus cher, ça se drape les chairs dans des monceaux de fric.
Sous les cerisiers en fleur, j’écoute toquer ton cœur.
Ça se drape les chairs dans des monceaux de fric, ça s’affiche, nouveau riche, toujours plus chic, toujours plus cher, ça parade en Prada, ça plastronne en Chanel, ça chemine en Cacharel. Ça défile en files indignes, ça brille sur les boulevards, ça scintille dans les quartiers, ça s’étale en Chopard, en Breitling, en Cartier, et ça regarde autour Ça compare les atours.
Sous les cerisiers en fleur, j’écoute toquer ton cœur.
Sous les cerisiers en fleur, j’écoute battre ton cœur
J’ai le sang qui devient sève quand je m’enivre à ton odeur
Je ferme les yeux et je rêve, je suis un cerisier en fleur
Loin des frimas de l’hiver, je me greffe à ton printemps
Je me perds dans ton univers. Mon seul luxe, c’est le temps.
Ça s’aligne sur les boulevards en files indignes, et ça compare
ça regarde en Breitling, ça promène dans les Cartier, ça chemine toujours plus cher, ça s’affiche en chopard, ça plastronne en quartier
Ça s’aligne en file indigne en file indienne et ça défile
Des camisophiles empilant mille amas de fils
Le viles affiches mobiles des marques élisant domicile
Dans les rues de nos villes, et ça défile et ça défile.